Voici, sans doute, le dernier message du pape François. Il avait préparé une homélie pour le jour de Pâques. Dans l’incapacité de la prononcer, son sermon a été lu hier matin dans la Basilique Saint Pierre par le vicaire général pour la Cité du Vatican.
Son homélie est centrée sur le fait que les protagonistes des récits de Pâques « courent tous » dans les Évangiles. Cette course de Marie-Madeleine, de Pierre et de Jean, exprime « le désir, l’élan du cœur, l’attitude intérieure de ceux qui partent à la recherche de Jésus ». En effet, il est ressuscité et n’est donc plus dans le tombeau. Il faut le chercher ailleurs.
« Le Christ ressuscité, vivant, n’est pas resté prisonnier de la mort, il n’est plus enveloppé dans le linceul. Et donc on ne peut pas l’enfermer dans une belle histoire à raconter ; on ne peut pas en faire un héros du passé ou penser à Lui comme à une statue placée dans la salle d’un musée !».
Et donc, ne restons pas immobiles, mais mettons-nous en mouvement à sa recherche. « Le chercher dans notre vie, le chercher sur le visage de nos frères, le chercher dans le quotidien, le chercher partout sauf dans ce tombeau. »
Et François conclut que le Christ se cache et se révèle aujourd’hui encore « dans les sœurs et les frères que nous rencontrons sur notre chemin, dans les situations les plus anonymes et les plus imprévisibles de notre vie ». « Faisons germer l’espérance de Pâques dans nos vies et dans le monde ! »