Mariage

Dans notre paroisse, les mariages ont lieu le samedi entre 11.30h et 16h

Dans notre paroisse, les mariages ont lieu le samedi entre 11.30h et 16h

Ce n’est pas le prêtre qui « fait » le mariage mais bien les deux fiancés chrétiens. Ce sont eux qui « administrent » le sacrement, en présence du prêtre. Leur « oui » chrétien demande dès lors maturité et préparation.
Des rencontres avec le prêtre pourront les y aider, ainsi qu’à l’élaboration de la cérémonie religieuse. Il faut dès lors prendre contact avec la paroisse le plus tôt possible, non seulement pour des questions d’agenda mais encore pour donner du temps au temps des épousailles.

La spécificité chrétienne du mariage :

Dans le temps, ce n’est pas l’échange des consentements entre époux mais bien la bénédiction nuptiale qui constituait la forme liturgique la plus ancienne d’accompagnement chrétien du mariage. Jadis, il s’agissait d’une bénédiction de l’épouse. Depuis le Concile Vatican II, la bénédiction nuptiale est désormais adressée aux deux partenaires du nouveau couple. Toutefois, au vu des importantes évolutions dans l’environnement social du mariage, un nouveau Rituel du mariage vient d’être approuvé par Rome.

Jusqu’ici les bénédictions nuptiales ne comportaient pas de prière particulière mariage2pour invoquer l’action de l’Esprit Saint, à l’inverse de toutes les bénédictions des autres sacrements. En effet, les bénédictions des eaux baptismales et des ordinations, comme celles des saintes huiles, ou celles sur le pain et le vin comportent toutes une épiclèse, qui en forme même la partie essentielle. Autre nouveauté : le geste d’imposition des mains (par le prêtre) qui accompagne la bénédiction nuptiale.

Bref, si le consentement des époux institue le mariage en sa réalité humaine, la bénédiction nuptiale par le prêtre, pour sa part, le fait entrer dans l’histoire du salut. Elle invoque sur les époux la bénédiction de l’Esprit, en vue de faire de cette aventure humaine une œuvre spirituelle, un témoignage de l’amour divin et une « visibilisation » de l’union entre le Christ et son Église. Et à cette lumière pourrait s’éclairer aussi la question du ministre de ce sacrement. Ce sont les époux qui se marient ; c’est à eux d’en prendre, le plus librement possible, la décision irrévocable ; ce sont eux les acteurs principaux de cet acte solennel, même si leur parole demande à être reçue par une personne qualifiée, témoin de leur engagement. Mais la signification chrétienne de cet événement ne vient pas d’eux. S’ils la souhaitent, elle leur est avant tout donnée. Un être humain n’est jamais l’auteur principal d’une bénédiction ; c’est l’œuvre de Dieu, dès l’aube de la création (Gn 1,28). Ainsi peut-on comprendre que le ministre du sacrement de mariage est l’évêque, le prêtre ou même le diacre, puisque c’est lui qui, avec le geste épiclétique de l’imposition des mains, prononce la bénédiction qui vient de Dieu.

Préparer son mariage