Divine surprise…

La nouvelle de la Résurrection est arrivée comme par effraction dans l’histoire personnelle de Jésus de Nazareth. La pierre était roulée. Les gardes étaient postés. Les aromates et l’huile des défunts étaient préparés. Les larmes coulaient encore. Mais…

Depuis lors, la nouvelle de la Résurrection arrive comme par effraction dans l’histoire de l’humanité. Et il n’y a pas de ‘mais’. Encore une fois Dieu vient nous dire que nous pouvons être vivants. Que la mort n’arrêtera pas ce qu’il a mis en route à la Création. Que l’amour, même des ennemis, fait rouler les plus épaisses des pierres, même au plus profond de nous.

Passer du désespoir à l’espérance, de la crainte à la confiance, c’est le chemin de la foi. Celui que les femmes ont parcouru au matin de Pâques. Sommes-nous de cette nouveauté-là ? Ne sommes-nous pas tentés parfois de retourner à nos tombeaux ?

Sommes-nous suffisamment chrétiens pour croire que le Ressuscité est ce levier qui soulève la Terre, alors même qu’autour de nous tout parle de réarmement et de guerre ? Toute mort ne conduit pas nécessairement à l’absurde du « pour rien ». Il y a des grains de blé tombés en terre qui ouvrent à la vie. Ils sont invisibles car enfouis, certes, mais ils (se) lèveront…

Être des hommes et des femmes de tenace espérance, n’est-ce pas à cela que le Ressuscité nous invite ? Une des premières tâches des chrétiens est d’aider l’homme à espérer. Et s’engager avec Dieu pour faire gagner la vie. Puisse cette fête de Pâques renouveler l’espérance de celles et ceux que nous croiserons sur nos chemins.